Lors de ma première visite au salon de coiffure je suis confondu par l’illusion des reflets. En entrant dans la boutique je vois une jeune fille de dos et son reflet dans le miroir qui lui fait face. Puis, elle se lève, se retourne, mais le reflet, lui, ne bouge pas. Trahison des images, vertige de cette galerie de glaces.
J’envisage de rejouer cette scène lors du tournage : réinterpréter ce rêve.
Duo entre une harpiste et une coiffeuse. Je propose un jeu de miroirs, miroirs des mots, reflets, illusions, personnages ou reflets?
Le son de la harpe brille dans les regards …les ajoncs, les herbes et les bruyères comme des cheveux sur la lande…
Les cheveux se souviennent de la caresse d’une brise sur l’avenue Jean Cagne et de la pluie comme le shampoing du monde.
La coiffeuse joue la chevelure, comme la harpiste les cordes.
Nicolas Bianco
Découvrir le regard d’un anthropologue sur ce duo.
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